Sacré Sound Festival : le FDD revisite les musiques sacrées

8 avril 2024

Le Sacré Sound Festival, le nouveau rendez-vous soutenu par le Fonds SaHaG du Fonds de dotation JEM, vous propose de vivre votre spiritualité en musique. Comment allier tradition et modernité ? Le Sacré Sound Festival a trouvé la solution…

Laurence Haziza, directrice du festival et ancienne responsable de la culture de JEM n’est pas étrangère au monde de la musique. En effet, directrice artistique du festival Jazz’N Klezmer, attachée de presse et journaliste passionnée d’art, elle a toujours souhaité créer un espace dans lequel musiques actuelles, spiritualité et dialogues culturels se côtoient. Le Sacré Sound Festival est donc l’aboutissement d’une réflexion murie.

Quoi de mieux que la musique pour unir passé et présent, pour se souvenir tout en reconstruisant quelque chose de fondamentalement innovant ? Avec des artistes tel que Liraz, Ariane Vafadari, Sharouh, Walid Ben Selim, Chema Kolenou, Last Call et Immersive Temple, le public est invité à se laisser porter par les bonnes vibrations du vivre ensemble.

“Une expérience musicale inédite où les frontières entre les genres et les croyances s’estompent pour laisser place à une véritable célébration de la diversité et de l’unité.”

Laurence Haziza, Directrice du festival

Le festival passe par la synagogue Copernic

Parce qu’évoquer spiritualité et musique ne peut se faire sans penser à la synagogue de la rue Copernic, le Sacré Sound festival aura une date dans ce lieu de tradition musicale : le 7 mai 2024 à 19h30, venez découvrir le concert de Walid Ben Selim en prenant vos places ici.

Né à Casablanca, Walid Ben Selim fait le Conservatoire de Casablanca. Il devient pionnier dans le rap au Maroc, c’est dans ce milieu foisonnant qu’il rencontre Widad Brocos. Avec leur groupe N3rdistan, ils deviennent les porte-drapeaux d’une partie de la jeunesse marocaine, en mal de liberté et de nouvelles formes d’expression artistique. Ensemble, ils sont lauréats du Tremplin des jeunes musiciens 2001 et du championnat du Maroc en hip-hop. Arrivé à Perpignan pour étudier, Walid rencontre des professionnels et structure son travail artistique en France grâce à l’aide notamment de la Casa Musicale, du Silo et d’UNi’SONS. Après plus de 200 concerts avec N3rdistan à travers le monde, Walid retrouve le chemin de son studio pour travailler de nouvelles sonorités.

Dans un choc des cultures fondateur et à travers cet Orient mythique, mystique et millénaire, ce chanteur marocain cherche à percer la vibration première dans un souffle épique et méditatif. Il fonde un espace de spiritualité musicale, une forme d’échange entre la langue parlée arabe et la langue inaccessible et symbolique de la harpe. Un fief poétique semé d’amour et de joie triomphale.

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Une action culturelle nécéssaire en temps de crise

Le public de JEM Copernic pourrait être surpris: pourquoi décider de donner de l’espace à un chanteur de langue arabe alors qu’actuellement celle-ci peut-être, trop rapidement, associée à la violence du terrorisme subie en israël ?

C’est pourtant exactement pour cette raison qu’offrir un espace pour la poésie arabe apparaît comme nécessaire. Walid Ben Selim met en musique des vers millénaires et se fait le portevoix des plus grands noms de la poésie de langue arabe : d’Ibn Arabi à Mahmoud Darwich, de Rumi à Ahmad Matar ou Nizar Qabbani… Mêlant tradition et contemporain, textes célèbres et créations personnelles, le chanteur marocain nous invite à continuer de voir la beauté de la culture arabe. Ce pas vers l’universalisme permet de créer des ponts, loin de la violence des préjugés et des stéréotypes.

Une mission : améliorer le monde

L’association « Sur Un Autre Ton », porteur de projet, repose sur trois valeurs:

  • L’inattendu : Ce festival est tourné vers l’avenir, vers les nouveaux liens à bâtir entre cultures, styles musicaux et publics. Artistes connus et artistes émergents se côtoient autour d’un projet et d’une envie commune: dialoguer avec un public sensible.
  • La parité : Une place de choix est faite aux femmes artistes, compositrices, organisatrices, coordinatrices, autrices…
  • La transmission :  Le festival est un lieu d’échange entre les artistes et le public mais aussi entre présent et futur. Un effort écologique est mis en place afin que la musique puisse arriver jusqu’aux générations à venir.

 

Le Fonds de dotation Sarah & Haïm Gutmann encourage les actions de liberté, de paix et de tolérance par le soutien aux arts, à l’identité juive et aux personnes en situation de grande précarité. Tout en soutenant des institutions établies, SaHaG contribue à l’émergence d’entrepreneurs sociaux et culturels innovants en les finançant le temps que ces changements s’opèrent.