Playlist spécial Pessa’h
La célébration de Pessa’h est marquée par de nombreux chants traditionnels : Ma Nichtana, Dayénou, ‘Had Gadya… Mettez vous dès à présent dans l’ambiance de la fête en écoutant la playlist de JEM !
Go Down Moses (Let My People Go)
Classique du gospel de la seconde moitié du XIXème siècle, Go Down Moses (Let My People Go) est repris en 1958 par Louis Armstrong, qui en fait l’un des plus grand succès de l’histoire du jazz.
À travers l’histoire de la sortie d’Égypte, les paroles évoquent en filigrane l’abolition de l’esclavage aux États-Unis. Le morceau est aujourd’hui chanté lors du Seder dans bien des foyers américains.
Vous aussi, entonnez le refrain !
Go down, Moses
Way down in Egypt’s land
Tell old Pharaoh
Let my people go
Dayenu, The Maccabeats
On ne présente plus les Maccabeats, ce groupe a cappella américain célèbre pour ses reprises décalées des chants juifs traditionnels.
Fondé en 2007 à la Yeshiva University de New York, l’ensemble s’est depuis produit à la Maison Blanche et à la Knesset – rien que ça !
Outre leur génial Dayenu, ils se sont fait connaître pour leur chant de ‘Hanouka parodiant une chanson de pop, ou encore pour leur Lekha Dodi sur l’air de Hallelujah de Leonard Cohen.
A Malke af Peysekh (Une Reine pour Pessa'h, chant yiddish)
Le répertoire yiddish nous offre aussi des chants spécial Pessa’h !
A malke af Peysekh fut composée pour une comédie musicale en yiddish produite à New York en 1922. Tants, gezang un vayn : Danse, chant et vin… tout un programme !
Pesah a a mano (Pessa'h est à portée de main, chant ladino)
Le ladino n’est pas en reste, avec le très beau chant Pesah ala mano, interprété ici par Flory Jagoda, chanteuse américaine d’origine bosniaque, récemment décédée.
Les paroles évoquent l’approche de Pessa’h, une fois Pourim passée, et les préparatifs faits par la grand-mère et ses petits-enfants pour l’arrivée de la fête.
'Had Gadya
Enfin, comment ne pas mentionner les multiples versions du chant traditionnel de ‘Had Gadya, entonné à la fin du seder ?
La chanteuse israélienne ‘Hava Alberstein en fit une reprise remarquée et controversée en 1989, en y adjoignant un dernier paragraphe chargé d’un message politique fort dans le contexte de la première intifada :
Toutes les autres nuits, j’ai posé seulement quatre questions,
Mais ce soir j’en ai une de plus : combien de temps encore durera ce cycle de l’horreur ?
Les pourchassés pourchassent, les battus battent,
Quand cette folie s’arrêtera-t-elle ?
La chanson fut à l’époque bannie de plusieurs radios israéliennes. Le cinéaste Amos Gitaï la fit plus tard connaître en l’intégrant dans la bande-son de son film Free Zone, avec Natalie Portman.