Célébrer « La langue de la vie »
Le 10 décembre dernier, le fonds Israël Autrement sous égide du Fonds de dotation JEM a organisé un brunch littéraire et artistique « La langue de la vie » en présence de l’autrice israélienne Rachel Shalita et de l’artiste Elisabeth Raphaël. Retrospective !
Présentée par son traducteur Gilles Rozier co-fondateur des Éditions de l’Antilope, Rachel Shalita a témoigné de la souffrance qui traverse actuellement la société israélienne à travers un petit récit inédit, écrit en hommage à l’un de ses amis otage à Gaza. Elle en fit une lecture d’une grande émotion avant d’ajouter » être témoin du niveau de mal actuel soulève en moi des questions nouvelles sur l’humanisme et l’humanité. Tout a changé pour nous. Nous avons l’air d’être les même qu’avant, nous faisons même parfois ce que nous faisions avant mais en même temps nous vivons constamment dans un monde parallèle plein de cauchemars et d’anxiété. « . Un témoignage qui contraste avec le caractère naïf des personnages de ses ouvrages qu’elle a pu dédicacé et présenter ce jour là : Comme deux soeurs et L’ours qui cache la forêt. Nous tenons, aussi à la féliciter pour sa nomination au prix Sapir (équivalent du Goncourt israélien).
Avec Elisabeth Raphaël, l’Hébreu a également été à l’honneur, les 200 participants ont eu la chance de découvrir son travail, dont les œuvres plus récentes sont inspirées par l’actualité en Israël. L’artiste nous a présenté son travail, alliance de fragilité et de force, entre douceur et résistance.
Après un accueil de Marina Bensahel, Présidente du Fonds Israël Autrement, et un mot de Leore Levy en présence de Vered Heller, attachée culturelle de l’ambassade d’Israël en France, le public a été particulièrement touché par la force du texte du galeriste Raphaël Durazzo qui a sensibilisé à l’antisémitisme qui se déploie dans le monde de l’art depuis le 7 octobre. Il a également mis en relief les initiatives d’acteurs du milieu de l’art qui se sont mobilisés pour agir contre cette haine. Le Fonds Israël Autrement prend part à cette mobilisation, en donnant de la visibilité aux artistes israéliens, en faisant découvrir leur travail au plus grand nombre.
L’événement s’est conclu par l’allumage des bougies de Hanouka, dans une hanoukia réalisée par Elisabeth Raphaël. Un moment de lumière salutaire dans cette période sombre.
Afin de participer à de futurs événements, vous pouvez nous contacter à e.kahn@judaismeenmouvement.org
Vous pouvez contribuer à promouvoir la création israélienne en donnant au Fonds Israël Autrement, ici.