JEM ta Start-up : Que sont-ils devenus ?
A l’approche de la soirée de remise des Prix de la 3ème édition du programme JEM ta Start-up qui aura lieu le 12 septembre prochain, JEM s’est demandé ce que sont devenus les anciens candidats. 4 success stories à découvrir ci-dessous !
Cartage : Une assurance à la journée pour la voiture partagée
Fondée en février 2022 par Oscar Bourgeois, Raphaël Toledano, et Gwénaël Moy, Cartage vise à lever le principal frein à la voiture partagée : les sur-franchises d’assurance. La start-up propose une solution en ligne permettant à tous, y compris les jeunes permis, de s’assurer à la journée pour seulement 5 euros. Soutenue par l’accélérateur Moove Lab et collaborant avec les assureurs Caarea et Wakam, Cartage prélève une commission de 40 % sur chaque souscription. Leur ambition est de devenir le « Gens de confiance » de la mobilité partagée en s’étendant aux scooters. Basée à Pantin, Cartage offre également une solution d’autopartage pour entreprises et collectivités via abonnement. Après une première levée de fonds de 500 000 euros et un chiffre d’affaires de 10 000 euros en six mois, la start-up cherche à lever un million d’euros pour atteindre 100 000 trajets assurés d’ici fin 2024.
Shifters : Améliorer le sommeil des travailleurs en horaires décalés
Shifters, avec son application innovante, aide les travailleurs en horaires décalés à adopter un rythme de sommeil récupérateur. Utilisant un algorithme personnalisé, l’application propose des programmes sur-mesure pour optimiser le sommeil et rétablir l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Les résultats parlent d’eux-mêmes : une réduction de 47 % des erreurs au travail, une amélioration de 80 % de la qualité de vie au travail, et un taux de satisfaction de 92 % des utilisateurs. Grâce à ce programme personnalisé, Shifters s’engage à améliorer la santé et la productivité des travailleurs en leur offrant des solutions adaptées à leurs contraintes individuelles.
Clic & Moi : le numérique, vecteur de solidarité intergénérationnelle
Clic & Moi, soutenue par la Fondation Sopra Steria-Institut de France, a brillamment réduit la fracture numérique chez les seniors tout en fournissant des revenus supplémentaires aux étudiants depuis sa création il y a 9 ans. En 2023, cette start-up a formé environ 10 000 seniors, avec 80 % des formations en présentiel et 20 % via des webinaires. Fort de ce succès, Clic & Moi prévoit de doubler ce nombre en 2024 et de lancer l’Académie Clic & Moi, une nouvelle branche visant à approfondir les compétences numériques des seniors. Ce développement promet d’intensifier leur impact social en offrant des formations plus diversifiées et accessibles, tout en continuant à favoriser la solidarité intergénérationnelle.
IDA : une révolution dans la gestion des produits frais
Lancée en février 2023, IDA utilise l’intelligence artificielle pour optimiser les stocks de produits frais, réduisant ainsi le gaspillage alimentaire et améliorant la rentabilité des magasins. En utilisant 300 paramètres pour affiner les commandes, IDA a déjà permis de réduire de 30 % le gaspillage et de diminuer de 80 % les ruptures de stock, convainquant à la fois les grands noms du retail et les investisseurs. Avec une levée de fonds de 2,7 millions d’euros, IDA vise à réduire le gaspillage alimentaire de 2 500 tonnes d’ici fin 2025. La start-up prévoit un déploiement majeur dans une grande enseigne française en 2024, augmentant ses effectifs de 3 à 10 d’ici fin 2023 et doublant encore en 2024 pour soutenir son développement international.