Ultimi Barbarorum
Voilà donc la dernière preuve, horrible, hideuse, et qui troue le cœur dès qu’on essaie d’y penser, dès qu’on s’essaie à penser à la douleur indicible, au martyr vécu par les enfants Bibas, Ariel, Kfir, qui avaient 4 ans et 8 mois et demi le 7 octobre 2023, par leur maman Shiri, tous suppliciés, par leur père libéré et condamné à l’hébétude la plus absolue, à toute la famille Bibas, voilà donc la dernière preuve du crime contre l’humanité commis par le Hamas.
Il appartient, car c’est l’instance et la seule instance reconnue habilitée à le faire, à la Cour Pénale Internationale de relancer l’action publique, depuis que Sinwar et Deif qu’elle avait visés sont morts, pour juger tous les deuxièmes et troisièmes couteaux de la horde barbare. Pour qu’enfin condamnés, alors leurs complices, tous ceux qui ont cherché à leur trouver des excuses, individus, élus, responsables de partis politiques, chefs d’État, le soient à leur tour. Car les nazis d’Allemagne n’avaient pas d’excuses. Les nazis de Palestine non plus.
Aux pouvoirs publics français, nous disons que nous n’avons pas besoin de tweets, de bonnes paroles, de tapes dans le dos. Nous, le monde des humains qui voulons vivre dignement, qui croyons que la vie vaut la peine d’être vécue, et qui ne pouvons-nous résoudre au triomphe du mal le plus abject. Nous voulons des actes.
La France serait fidèle à elle-même si elle exerçait une pression sans relâche sur la Cour Pénale Internationale pour qu’elle se remette en mouvement et incrimine ces ignobles individus qui ne portent le nom d’humain que comme une imposture. Car la terre crie le sang d’Abel.
Jean-François Bensahel
Président de JEM